1 mars 2010

4ème thème de la consultation électronique

Nous avons le plaisir de lancer la discussion sur le quatrième et dernier thème de notre e-consultation, notamment: «Diaspora et Développement».
 
Le rôle des diasporas dans les stratégies de développement, la réduction de la pauvreté et la croissance économique suscitent un intérêt politique considérable, impliquant des diasporas, leurs pays d'accueil et d'origine. Les intérêts de ces diverses parties prenantes se rencontrent autour d'une question essentielle: que peut-on faire aujourd'hui pour maximiser les avantages de la migration en termes de développement pour tous?

Les diasporas ont commencé à apporter leur contribution depuis long-temps, sans attendre la politique pour se mobiliser, et parfois même en dépit de cette dernière. Toutefois, les contributions de la diaspora sont directement liées aux cadres institutionnels et socio-économiques, à l'environnement politique ainsi qu’aux questions de perceptions, d'images, de confiance et d'identification sociale, tant dans les pays d’accueil que d’origine.

Bien qu'il existe un intérêt croissant des décideurs dans la mobilisation et canalisation des contributions de diasporas, le rôle des politiques devraient être clairement définis et les approches qui peuvent effectivement favoriser la mobilisation des diasporas pour le développement bien comprises, afin de veiller à ce que les diasporas ne soient pas privés de la propriété de leurs contributions (IOM, Engaging Diasporas as Development Partners for Home and Destination Countries: Challenges for Policymakers, IOM Migration Research Series, No. 26, January, 2007).
 
Voici quelques questions clés, sur lesquelles nous espérons que vous pouvez partager vos points de vue:
  1. Comment peut-on inclure les diasporas dans les stratégies de développement existantes? Peuvent-elles être un acteur / interlocuteur dans les débats sur le développement?
  2. Quelles sont les principales initiatives des bailleurs de fonds à soutien des diasporas (par exemple le dialogue UE-Afrique sur les migrations et le développement)?
  3. Quelles politiques sont-elles susceptibles de faciliter les flux et les systèmes de transfert de fonds dans les zones rurales?
  4. Que doit être fait et dans quelle manière pour mobiliser et canaliser les transferts de fonds vers le développement rural?
A l’occasion du débat final, nous souhaitons nous concentrer sur les possibilités d’engager la diaspora dans le développement rural, en suggérant certains programmes et politiques et/ou en essayant de traduire les politiques existantes afin d’exploiter les potentiels de la migration pour le développement rural. Nous vous serions reconnaissants de nous transmettre également des informations sur les initiatives existantes.

Nous tenons à remercier les participants qui ont contribué aux débats précédents.

Au plaisir de vous lire,

Au nom des organisateurs,

Leila Rispens-Noel
Coordinatrice de la e-consultation

 

1 févr. 2010

3ème thème de la consultation électronique

Nous avons le plaisir de lancer la discussion sur le troisième thème de notre e-consultation, notamment le rôle des migrants et des groupes de diasporas dans le développement rural.


Il existe de nombreuses études sur la contribution des transferts de fonds des migrants au développement. Toutefois, beaucoup de ces débats politiques ont tendance à séparer les envois de fonds des migrants, ou pour mieux dire, ils parlent de transferts de fonds mais pas des expéditeurs des ces transferts.

Katleen Felix, du Fonkoze Haïti, a écrit sur ses pages de Facebook ses impressions sur le récent sommet des décideurs et des organisations d'aide internationale à Montréal, au Canada, pour discuter de la façon de répondre aux besoins des victimes du séisme. Parmi les 700 participants, seulement 10 étaient des diasporas. Les migrants haïtiens ont été invités seulement à la première partie de la réunion et à la conférence de presse à la fin de la journée.

Katleen a déploré que le fait qu'au niveau international, les diasporas ne sont pas vraiment reconnus comme des partenaires de développement. Les Diasporas haïtiennes qui ont les compétences, l'expertise et les connaissances ne sont pas (encore) ciblées pour être impliqués dans le processus de secours et de reconstruction d'Haïti.

La Banque mondiale estime que les Haïtiens à l'étranger envoyent de 1,5 milliard à 1,8 milliard de dollars par an en transferts d'argent. C'est beaucoup plus du montant total d'aide étrangère qu'Haïti reçoit et représente une source important de revenus pour des millions de familles en Haïti, tributaires de transferts de fonds. L'aide des donateurs internationaux à la suite du tremblement de terre est mise en évidence par les médias. L'appui fourni par la diaspora haïtienne aux zones rurales touchées par le séisme est à peine reconnu. Un article intéressant sur cette question peut être consultés à l'adresse: www.palmbeachpost.com/opinion/columnists/let-haitians-already-in-u-s-help-rebuild-195030.html  

Au cours de cette troisième partie de la consultation, nous souhaitons connaître vos expériences ou avis sur les activités et les initiatives des organisations de diasporas. Il serait intéressant de connaître quelques exemples concrets de projets ou initiatives gérées par les associations des villes natales dans différents pays, en particulier dans les zones rurales.

Nous allons essayer de répondre à deux questions clés, à savoir:

1) Au niveau méso, de nombreuses communautés bénéficient de projets de développement lancés et financés par des associations de migrants à l'étranger. Quelles sont les initiatives existantes (meilleures pratiques) entreprises par des organisations de diasporas dont bénéficient leurs communautés respectives d'origine?
2) Comment les groupes de diasporas sont-ils organisés et comment se relationent-ils avec les migrants et les communautés locales dans les régions?

Pour de plus amples renseignements, veuillez lire la note d'information sur le thème 3 ci-dessous.

Nous tenons à remercier ceux qui ont contribué à la discussion sur les thèmes précédents. Veuillez noter que les contributions portant sur le thème 1 et 2 sont encore les bienvenues.

Au plaisir de lire vos contributions au cours des deux prochaines semaines,

Cordialement,
Au nom des organisateurs

Leila Rispens-Noël
Coordinatrice, e-consultation

 
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Thème 3:
Le rôle des migrants et des groupes de diasporas dans le développement rural 
Le terme «diasporas» définit les groupes expatriés composés, à la différence des «migrants», de populations expatriées à l’étranger ou de générations nées à l’étranger de parents étrangers qui ont ou sont susceptibles d'avoir la nationalité de leur pays de résidence (OIM, Engaging Diasporas as Development Partners for Home and Destination Countries: Challenges for Policymakers, 2006, uniquement en anglais).

Sheffer définit les diasporas comme une «formation socio-politique issue de l’émigration volontaire ou forcée, dont les membres se considèrent comme ayant la même origine l'ethno-nationale et résident en permanence en tant que minorités dans un ou plusieurs pays d’accueil. Les membres de ces entités conservent des contacts sporadiques ou réguliers avec le pays d’origine et avec d’autres membres résidant dans d’autres pays d’accueil» (SHEFFER, Gabriel, Ethnic diasporas: A threat to their host? In Weiner, Myron (ed), International Migration and Security. Boulder, CO, Westview Press, 1993) .

Un avantage de poids de l'émigration hautement qualifiée est la création d'une diaspora nombreuse et bien éduquée, qui améliore l'accès au capital, à l'information et aux contacts pour les entreprises des pays d’origine. Les immigrants participent à la facilitation du commerce en fournissant des informations et en aidant à la mise en œuvre de contrats, de même qu'en jouant le rôle d'intermédiaires pouvant présenter aux acheteurs des fournisseurs locaux de confiance. Certaines études insistent sur le fait que les diasporas peuvent jouer le rôle de «premiers moteurs» d'opportunités de croissance et de connections entre des marchés qui n’existeraient pas autrement. D’autres soulignent l’importance des diasporas dans la création d'opportunités de co-développement entre les entreprises des pays d'origine et de destination et dans l'expansion de la coopération technique, comme en témoigne le nombre croissant d'associations des villes d'origines, les organisations de la diaspora, ou les organisations philanthropiques de migrants. Cependant, en dépit du consensus général sur l'importance des diasporas et des nombreuses anecdotes prouvant qu'elles ont participé au développement, il est difficile de quantifier ces effets bénéfiques (World Bank, Global Economic Prospects 2006. Economic Implications of Remittances and Migration, Washington, 2006, uniquement en anglais).

 
QUESTIONS:
  1. Au niveau méso, de nombreuses communautés bénéficient de projets de développement lancés et financés par des associations de migrants à l'étranger. Quelles sont les initiatives existantes (meilleures pratiques) entreprises par des organisations de diasporas dont bénéficient leurs communautés respectives d'origine?
  2. Comment les groupes de diasporas sont-ils organisés et comment se relationent-ils avec les migrants et les communautés locales dans les régions?

 

14 janv. 2010

2em thème de la consultation électronique

Nous avons le plaisir de vous informer que nous allons clôturer le premier thème de notre consultation électronique. Merci à tous ceux qui ont envoyé leurs contributions.
A partir d’aujourd’hui, nous allons partager nos expériences et nos points de vue sur le thème: Les transferts des migrants et leur contribution au développement rural.

A l’heure actuelle, la crise économique globale a mis en évidence l’impact de transferts des migrants sur les pays en développement. Les données montrent que dans certains pays les transferts d’argent continuent leur trend positif. Les gouvernements du Bangladesh et des Philippines ont reconnu que sans la contribution des transferts des migrants, leurs pays auraient beaucoup plus souffert lors de la crise. Le gouvernement ougandais a planifié d’annuler les coûts de visa pour la diaspora ougandaise qui rentre dans son pays d’origine. Le gouvernement vise à créer un département entièrement dédié à la Diaspora, afin de la guider dans ses investissements et ses chances de réussir dans son pays d’origine. Celles-ci sont seulement certaines des dernières initiatives développées par les pays de destination des transferts des migrants, pour en exploiter le potentiel.

Veuillez trouver ci-dessous une brève note d’introduction à cet argument et des questions clé.
Nous vous encourageons à participer activement à cette discussion, qui se poursuivra jusqu’au 20 janvier 2010, dans l’espoir d’améliorer notre compréhension de la contribution de ces transferts d’argent des migrants au développement rural.

Veuillez noter que vos contributions seront inclues dans le résumé que nous allons préparer à la fin de la consultation.

Nous vous souhaitons une très bonne nouvelle année 2010, dans l’espoir de contribuer à un monde meilleur, plus vert et avec une sécurité accrue.

Meilleures salutations,
Au nom des organisateurs,

Leila Rispens-Noel

Thème 2:
Les transferts des migrants et leur contribution au développement rural
Les transferts de fonds sont devenus le deuxième plus important flux de capitaux après l'investissement direct étranger (IDE) et avant l’Aide Publique au Développement (APD). En 2001, les transferts de fonds représentaient 42% du total des flux d'IDE et 260% de l'APD; les flux de transfert de fonds ont dépassé l'APD depuis 1995. Aujourd'hui, les envois de fonds constituent un flux de capitaux vers les pays en développement en croissance rapide et stable. Les transferts ont plus que doublé en valeur dans la dernière décennie et ont également augmenté plus rapidement que la migration - une tendance qui devrait se poursuivre. Ainsi, alors que les IDE et l'APD ont représenté la partie la plus importante du financement au développement à ce jour, les envois de fonds ont apporté une contribution stable et substantielle aux flux internationaux de capitaux ainsi qu’à la balance nationale des paiements, aux réserves de changes, et surtout, au bien-être de ménages de destination dans les pays en développement (DFID, Migrant Remittances to Developing Countries – A scoping study: overview and introduction to issues for pro-poor financial services, Prepared for the UK Department of International Development (DFID) by Cerstin Sander, Bannock Consulting, June 2003, uniquement en anglais).

Une bonne proportion des flux de transfert de fonds a son origine dans les pays en développement. La Banque mondiale note que les soi-disant transferts des migrants Sud-Sud représentent entre 30 et 45% du montant total des transferts reçus par les pays en développement. En fait, les flux de transferts vers les pays pauvres proviennent très largement des pays en développement à revenu intermédiaire. Par exemple, la Chine, la Malaisie et la Russie figurent parmi les 20 principales sources de transferts de fonds (World Bank, Global Economic Prospects 2006. Economic Implications of Remittances and Migration, Washington, 2006, uniquement en anglais).
 
Les envois de fonds et leurs investissements sont sensiblement entravés par les carences et les obstacles liées à l'accès aux systèmes et services financiers, tant dans les pays d'envoi que de réception. On estime qu’en moyenne un tiers de transferts de fonds passe par des voies informelles; pour les pays avec un secteur financier fragile ou de contrôles des changes serrés, l'envoi d'argent via des canaux informels est plus courant (DFID, cit., 2003). 
 
Les bailleurs de fonds ont commencé à reconnaître le rôle des transferts de fonds et se sont intéressés principalement aux moyens de faciliter une augmentation de flux et de les utiliser pour des objectifs de développement. Cela comprend une réduction des coûts de transaction et un meilleur accès aux services de transfert du secteur formel, ainsi qu’une meilleure intégration et l’accès à un plus large éventail de services financiers à travers les transferts de fonds comme «point d'entrée».

QUESTIONS:
  • Les transferts de fonds constituent-ils une source relativement importante et stable de financement pour les pays ACP? Qu'engendrent les transferts de fonds au niveau micro et macro-économique?
  • Comment les ménages destinataires emploient-ils les fonds transférés?
  • Les transferts de fonds contribuent-ils au développement rural? Quels exemples concrets/meilleures pratiques avons-nous en termes de contribution des transferts de fonds aux ressources productives et à la création de richesses dans les zones rurales?
  • Avez-vous quelques exemples à partager de succès dans l'investissement en capital humain et social (par exemple: soins de santé, nutrition, éducation) et dans la création d’un patrimoine (par exemple, l'immobilier, le secteur commercial, différentes formes d'épargne)?
  • Est-ce que la crise financière a affecté cette source de revenu?

 

7 déc. 2009

1er thème de la consultation électronique

Lors de sa 18ème session qui vient de s'achever, l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE a reconnu la contribution des transferts de fonds des migrants au développement des pays ACP. L'un des risques identifiés dans le cadre de la crise financière est la réduction de ces transferts (APP, Résolution sur l'impact de la crise financière sur les États ACP, 3 décembre 2009).

Nous avons le plaisir de vous informer que nous sommes maintenant prêts à lancer le premier thème de notre consultation électronique: Que savons-nous à propos des migrations et de la façon dont elles affectent les zones rurales des pays ACP?

Ce débat se tiendra en ligne du 7 au 20 décembre. Veuillez trouver ci-dessous une note d'information et quelques questions clés, afin d'encourager le débat.

Nous vous invitons à partager vos idées, opinions et expériences. Nous vous serions reconnaissants de nous transmettre également des documents de référence à la matière, afin de les mettre en ligne sur ce blog. Un rapport, résumant les débats thématiques, sera fourni et largement diffusé.

Veuillez toujours envoyer vos commentaires à: consultation-migration@cta.int, pour la traduction immédiate. Une fois traduite, votre contribution sera envoyée à la liste de diffusion.

Au plaisir de vous lire.

Cordialement,

Leila Rispens-Noël
Au nom des organisateurs




Thème 1:

Que savons-nous à propos de migrations et de la façon dont elles affectent les zones rurales des pays ACP?

Il est de plus en plus accepté que les migrants constituent une source inestimable de développement et de réduction de la pauvreté dans leurs pays d'origine. Pour de nombreux pays en développement, les transferts de fonds de migrants installés à l’étranger surpassent l’aide au développement et l’investissement direct étranger. De plus, les transferts de membres de la famille migrants, qu’ils soient internes ou internationaux, sont souvent la principale source de revenus pour les ménages ruraux. À la différence de l’aide, les transferts de fonds aboutissent directement dans les ménages et à la différence des prêts, ils ne génèrent aucune dette. En plus de contribuer à la subsistance des ménages, les transferts de fonds peuvent générer un développement à long terme, à travers l'investissement dans l'éducation, la terre et les petites entreprises.

En même temps, la migration crée de nouveaux défis. Tout d’abord, dans les économies agricoles, une part significative de la population adulte, migrante, étant absente, les pénuries de main d’œuvre peuvent rendre l’économie extrêmement dépendante des transferts, menaçant la durabilité à long terme. Ensuite, la migration peut creuser les inégalités, les ménages bénéficiant de transferts de fonds étant à même d’acheter des terres et d’autres ressources clés, de créer de nouvelles entreprises et d’améliorer l’éducation de leurs enfants. Les ménages ne bénéficiant pas de cette précieuse source de revenus, en revanche, peuvent se voir réduire l’accès à ces stratégies de ressource et de subsistance. Par ailleurs, les flux de fonds peuvent exacerber la concurrence, voir les conflits, les individus et les groupes cherchant à acquérir les rares ressources ayant de la valeur, telles que des terrains résidentiels dans les zones urbaines, et peuvent engendrer une corruption de fonctionnaires gouvernementaux centraux et locaux cherchant à profiter de cette concurrence. Enfin, dans les zones urbaines et périurbaines, des flux importants de fonds et le manque de planification locale efficace peuvent mener à une expansion urbaine non régulée sur les terres auparavant agricoles sans aucune disposition adéquate en matière de services.

Malgré le travail de fond sur la migration et le développement, les liens entre les deux facteurs restent mal compris par les décideurs politiques et les professionnels du développement. On connaît ainsi très mal le rôle des transferts de fonds dans l’accès aux terres et aux autres ressources naturelles dans les pays d’origine, ni les facteurs et les politiques pouvant aider à maximiser leurs résultats sociaux et économiques (FAO, Till to tiller: Linkages between international remittances and access to land in West Africa, 2004, uniquement en anglais).

QUESTIONS:

  •  Quels sont les principaux enjeux en matière de migrations et développement rural au niveau mondial et dans les pays et les régions ACP? Que savons-nous de leurs ampleur et tendances?
  • Quels sont les différents types de migration et ses causes profondes? Pour quelles raisons les habitants des régions rurales migrent et où?
  • Comment les migrations affectent-elles les communautés rurales et leurs conditions sociales et économiques?
  • Quel est le rôle et l'impact du genre sur la migration et le développement rural?






3 déc. 2009

LANCEMENT DE LA CONSULTATION ELECTRONIQUE

Le FIDA estime que plus de 30 millions de diasporas africaines contribuent conjointement à hauteur d’environ 40 milliards de dollars en transferts d’argent à leurs familles et communautés d’origine chaque année . Selon la Banque Mondiale, les flux de transfert de fonds aux pays en développement en 2008 ont atteint 338 milliards de dollars. La baisse en termes de valeur nominale en dollars est faible par rapport à la baisse prévue des flux de capitaux privés ou de l’aide publique aux pays en développement. Malgré la crise financière, les migrants à travers le monde ont envoyé un montant estimé à 317 milliards de dollars, soit 6,1 % en moins par rapport au 2008 . Par exemple, pour la période 2008-2013, l'aide de l'UE au développement des pays ACP, le 10e Fonds européen de développement (FED), s'élèvera à 22,98 milliards €, soit 4,6 milliards € par an. Les transferts des migrants dans leur pays d'origine sont, eux, estimés à plus de 20 milliards € par an.

Mais de quelle manière la migration affecte-t-elle le développement rural ACP? Le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) a commencé à examiner les principaux défis liés à cette question lors du Briefing de Bruxelles sur le développement “Comment la migration internationale affecte-t-elle le développement rural ACP?”, tenu le 11 décembre 2008. Les buts de ce Briefing étaient de 1) sensibiliser sur les défis existants et émergents, en promouvant l’échange d’informations et le partage d’expertise entre les groupes de développement basés à Bruxelles; 2) alimenter le débat sur la migration et le développement en envisageant le problème sous différentes perspectives; 3) définir les actions nécessaires à l'appui de la migration et du développement rural. Dans ce contexte et en tant qu’activité de suivi au Briefing, nous souhaitons vous inviter à participer à une discussion électronique portant sur “Les défis clés en matière de migration et de développement rural pour les pays ACP”.

Les résultats de la discussion seront un input pour les actions futures du CTA dans ce domaine et pourraient conduire à la tenue d'une conférence internationale et/ou à mener une étude complète sur les migrations et le développement rural dans les pays ACP en 2010. Le CTA espère également que la contribution des différents acteurs et des principales ressources puissent contribuer à l'inclusion de la migration et du développement rural dans les discussions politiques lors de conférences liées à la migration et au développement en 2010.

La discussion se déroulera en français et en anglais, avec traduction assurée par les organisateurs. Chaque deux semaines, de décembre 2009 à février 2010, les organisateurs circuleront une note, suivie de quelques questions clés, afin de stimuler le débat. N'hésitez pas à porter à notre attention toute question que vous souhaiteriez traiter. Veuillez toujours envoyer vos messages et contributions aux organisateurs, pour la traduction immédiate. Une fois traduite, votre contribution sera envoyée à la liste de diffusion.

Un rapport, résumant les discussions électroniques, sera fourni et largement diffusé parmi les parties prenantes et les décideurs.

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous confirmer votre intérêt et votre participation à cette initiative en envoyant votre réponse par email à Mme Leila Rispens-Noel (leila.wimler@gmail.com) et à Mlle Silvia Scalco (silviascalco@gmail.com).

Merci d'avance,

Au nom des organisateurs,

Leila Rispens-Noel et Isolina Boto